Maroc Echecs 2007

La refondation de la fédération : Les ressources Humaines.

Le 17/08/2022

LA REFONDATION DE LA FRME

2. Les Ressources Humaines.

Maroc Echecs , par Boujemâ Kariouch

Publié le vendredi 19 octobre 2007.


 

Je suis réveillé, et voilà ce que je veux ! Et s’y on y pensait un peu ?

Nous poursuivons notre modeste réflexion sur l’inévitable refondation de la Fédération Royale Marocaine des Echecs en faisant référence, dans le présent article, sur « les ressources humaines » pour lesquelles, en principe, tout doit être mis en œuvre pour assurer son encadrement adéquat et efficace, tant technique que moral, formateur et communicatif. Dans un cadre de développement parfaitement compatible avec les mutations modernes que connait notre époque, accompagnée par sa dynamisation psychologique.

Mais d’abord, quelles sont ces ressources humaines composant notre espace national échiquéen ?

De mon point de vue, il y a cinq piliers intiment dépendant l’un de l’autre, en l’occurrence :

 1. Composantes dirigeantes ;

  • Le Président et les membres du bureau fédéral
  • Les Présidents et les membres des bureaux des Ligues
  • Les Présidents et les membres des bureaux des associations et clubs d’échecso

 

 2. Composantes encadrantes ;

  • Les Présidents et les membres des commissions nationales
  • Les Arbitres marocains
  • Les Entraineurs/enseignants/animateurs

 

 3. Composantes pratiquantes ;

  • Joueurs (ses) titrés internationaux (GM, MI, FIDE,)
  • Joueurs (ses) classement Elo international
  • Joueurs (ses) titrés nationaux
  • Joueurs (ses) vétérans (plus de 50 ans)
  • Joueurs (ses) classement Elo national
  • Joueurs (ses) catégories jeunes
  • Joueurs (ses) toutes catégories non classés en évolution

 

 4. Composantes sympathisantes ;

  • Les Parents et familles de joueurs (ses)
  • Les Simple amateurs sympathisant du jeu et les personnalités locales et nationales
  • Les Anciens joueurs (ses)

 

 5. Composantes environnementales ;

  • Le Public (jeune en particulier)
  • Le Ministre de la Jeunesse et des Sports
  • Le Ministre de l’Education Nationale
  • Les Autorités provinciales et locales
  • Les Elus locaux, régionaux et nationaux
  • Les Parraineurs/Sponsors/Partenaires
  • Les Médias nationaux

 

Telles sont les composantes humaines sur lesquelles reposent notre sport. Bien sur cette présentation personnelle n’échappe pas à d’autres points de vue. Cependant, elle reflète la réalité qui veut que chaque composante mérité une attention particulière.

Ont-elles bénéficié de cette attention particulière ? Oh que non.

La seule composante à avoir monopolisé l’intérêt est celle des dirigeants. L’intérêt pour elle-même, alors qu’elle devrait, pourtant, servir les autres composantes humaines échiquéennes. « On n’est mieux servit que par soit même », dit on. N’est pas ? Alors que le reste des composantes ne reçoivent que des miettes d’intérêt de ces mêmes dirigeants, et c’est beaucoup dire, car certaines composantes (comme les parents et les entraîneurs notamment) sont marginalisées à outrance. La composante dirigeante constitue pour moi, le mal qui ronge les échecs marocains. Et je sais que beaucoup, beaucoup de personnes seront d’accord avec moi. Parce que c’est trop évident. L’actuelle situation dramatique de notre sport le prouve s’il en est besoin.

Tout travail sérieux, en relation avec la gestion, la qualification, l’information, la communication et la sensibilisation de toutes ces ressources humaines, doit être en relation avec une méthodologie scientifique, et relationnelle forte.

L’on comprendra aisément que ce n’est pas l’éternel « baratin » dont notre première composante nous sature depuis de trop nombreuses années qui va nous mettre au niveau de l’Egypte… (Voir l’article : Un Maroc qui agonise. Adly Ahmed est en passe de devenir champion du monde Junior. Une Egypte qui rayonne. Publié le lundi 15 octobre 2007 sur « Maroc-Echecs ».)

Qui peut me dire sincèrement qu’elle est la composante –à part celles de nos chers dirigeants- à avoir reçu tant d’intérêt et d’attention ? Une autre question à 10 000 points. A voir le niveau technique, d’encadrement, d’organisation, de relation, de sensibilisation, d’information, etc qui devrait correspondre à chaque composante, on peut avancer sans crainte d’être détromper que personne n’est en mesure de positiver l’apport de nos dirigeants en faveurs de toutes ces ressources humains liées aux échecs marocains.

Régulièrement la FRME se flatte, se félicite dans ses rapports moraux, avec tambours et trompettes, verres de thés et sourires hypocrites en bonus, des résultats enregistrés ici et là par les joueurs (ses) marocains lors de manifestations internationales ou arabes. Or, dans ces quelques résultats circonstanciels, pour la plupart d’entre eux, elle n’en a aucun mérite. Mais vraiment aucun mérité. Les concernés qui ne doivent ces résultats honorables qu’à leurs sacrifices personnels ou par ceux de leurs parents, le diront sans ambigüités. Cela m’a toujours fait un sourire au coin, ces fameux rapports moraux de la FRME. Une fédération qui s’est toujours menti, non seulement à elle-même, mais à tous. Il est vrai que les illusions sont douces et alléchantes parfois.

Dites-mois mes amis, laquelle de ces composantes humaines est encadré par une structure valorisante ? Pouvez-vous me dire, chers amis, qui de ces composantes humaines peut prétendre à un avenir échiquéen radieux ? Même le président fédéral vous dira dans un souffle « Aucune ! ». Mais il ajoutera vite, vite « On n’a pas d’argent ! ». Alors qu’il s’agit de volonté de travail, d’organisation, de mobilisation, etc.

Faut-il rire ou pleurer de ce président qui n’en finit pas de nous faire marcher à reculons. A-t-il, ce président, eu un jour la peine de penser à ces femmes et à ses hommes qui constituent les ressources humaines échiquéennes nationales (composantes : 2, 3 et 4) : « Qu’elles sont leurs aspirations ? » « Comment travaillent-elles dans leurs clubs, « Ces mignons d’enfants, que voudraient-ils pour mieux jouer aux échecs ? », « Que pensent-elles de la fédération ? », « Que pouvons nous faire pour faciliter leur travail local ? » Et nos joueurs internationaux, nos cadres, etc.

Non, ce président, il n’en a que cure, de ces aspirations, des ces besoins des membres de la famille échiquéenne nationale. Le monde échiquéen pour lui se résume en quatre axes : 1.Suspensions ; 2.J’ai pas d’argent ; 3.On fera ceci et cela, inchallah… et 4.C’est pas moi, c’est les autres. Bref, c’est le point mort. Amazal fait de la gestion des échecs marocains « une politique » de reculons et de sous-développement. A l’insu de tous.

Alors que, cela devrait être ceci : 1.Structurons notre sport pour le long terme par la mobilisation ; 2.Sensibilisons et prospectons les moyens financiers et matériels ; 3.Communiquons tout azimut ; 4.Dialoguons avec nos ressources humaines (surtout). Bref, une dynamique participative.

Ainsi, toute politique ou stratégie de travail qui prétend à la réussite en atteignant ses objectifs doit être fondé sur les aspirations naturelles que suscitent les ressources humaines. Car, c’est par elles et avec elles que vient le progrès. Il n’est pas seulement question d’exécuter un programme d’activité fédéral, terne, à longueur de saison, dans la banalité la plus totale. Il faut changer cet état d’esprit.

Etre à l’écoute sincère des composantes échiquéennes nationales, traduire en réalité leurs espoirs, noter sur son calepin toutes les observations, les recommandations etc, faire le tri des besoins, des souhaits logiques, planifier, rectifier le cas échéant, partager la tâche avec les compétences correspondantes et se mettre au boulot, sans se mettre les gens sur le dos, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui.

Le Mounzal. Le Magzal. Le Facteur. Le Falsificateur. Si Mostapha. Monsieur Le Président de la FRME. Décidément, amazal restera un monument dans l’histoire des échecs marocains. Il bat tous les records d’incompétence.

Il est dommage que cette ressource humaine échiquéenne reste continuellement marginalisée et dévalorisée à ce point, et ce, dans une situation de déficit structurel anormale dans le Maroc d’aujourd’hui.

Autant dire que nous ne sommes pas prêts de voir le bout du tunnel.

A moins que…Car, il est toujours temps de « bien (re)faire » les choses pour peu que la volonté soit au rendez-vous. Boujemâ Kariouch

A suivre ; 3. LES STATUTS DE LA FRME

 

La refondation de la fédération : Les structures

Le 16/08/2022

La refondation de la FRME

4. Les structures

Maroc Echecs , Par Boujemâ Kariouch

Publié le mercredi 28 novembre 2007.


 

Je suis réveillé, et voilà ce que je veux !
Et s’y on y pensait un peu ?

Par Boujemâ Kariouch

LA REFONDATION DE LA FRME

4. LES STRUCTURES

La Fédération Royale Marocaine des Echecs doit se doter d’une capacité d’adaptation et de réaction aux mutations et aléas de notre temps. En effet les maîtres-mots de la réussite pour une institution sportive telle que la FRME seront la flexibilité (c’est-à-dire la possibilité de transformation de l’intérieur d’une construction sans modification de l’enveloppe), la souplesse de réponse aux sollicitations et besoins mouvants des composantes de notre sport.

L’organisation et la restructuration de la Fédération, autant que la rapidité de prise des décisions et la qualité des réponses à apporter aux exigences du moment que ce soit sur les plans administratifs que techniques et humains, importent au plus haut point.

C’est pourquoi la refondation de la FRME doit porter sur ses différentes fonctions qui nécessitent examens, bilan et ensuite synchronisation et équilibre des potentiels techniques, financier et humain. Ce qu’il faut éviter, c’est l’existence d’un maillon faible dans la chaîne.

Cependant la refondation de la FRME ne doit pas porter uniquement sur la Fédération en tant que bureau fédéral, celui-ci n’est pas « détachable » de son milieu échiquéen et sportif, il dépend de son environnement : les ligues, les clubs, les pratiquants, les cadres, la communication, la formation, l’éducation… Bref, tout est lié par un tas d’éléments interdépendant dans la pratique comme dans l’espace échiquéen qui est le notre.

On estime que la valeur ajoutée d’une performance ou d’un résultat est générée pour 35% par le travail du bureau fédéral lui-même, alors que 65% proviennent du milieu ambiant (Ministère de tutelle-commissions-ligue-clubs-pratiquants-cadres). C’est pourquoi la mobilisation de la totalité des composantes de l’environnement du bureau fédéral doit faire l’objet d’une mise à niveau parallèle à la refondation de la FRME. Viser la qualité (et non plus la quantité qui est trompeuse sur la santé d’un sport), l’efficacité et l’optimisation des capacités.

Ce sont autant les moyens matériels qui sont en ligne de mire que les aspects immatériels : viser l’excellence des capacités, maximiser le sens de l’initiative des dirigeants et des cadres, la créativité et la combativité pour faire face aux difficultés que l’on doit inévitablement attendre de pied ferme.

Il est clair que l’enjeu de la refondation de la FRME en vaut la chandelle. Notre sport doit compter d’abord sur ses propres moyens, surtout au niveau de ses ressources humaines. Tout le monde à son mot à dire. Amazal, c’est fini. Malgré les retombées « négatives » qu’il laissera de son passage contesté à la tête de la Fédération.

Mais si, ce que je propose, est dense, cela sera plus au moins rentable à terme. Car la Fédération a vécu depuis sa création dans une activité « protégé » par ses différents bureaux, ce qui l’a rendu peu « compétitive » : organisation des compétitions inégales, outils de travail plus ou moins obsolète avec des ressources humaines peu valorisées, un processus de formation insuffisant, un taux d’encadrement faible et surtout une gestion et une organisation qui laissent à désirer, bien que tout évolue et s’améliore par ailleurs… Constat : La FRME est dépassé par son environnement exigeant.

Nous avons parlé lors de nos précédents articles sur cette refondation indispensable de notre Fédération : 1. La mentalité ;
2. Les ressources humaines ;
3. Les statuts.

Dans le présent article, il s’agit de revoir nos structures intérieures. C’est-à-dire nos « outils » de travail.
Etape nécessaire pour faire face aux défis futurs :

Quelles sont ces structures actuelles :

Voilà, ce que nous possédons en structure selon les statuts de la FRME.

Comment je vois le nouvel organigramme de la FRME :

1. L’Assemblée Générale
L’organe suprême de la FRME gagnerait en sang nouveau si le droit de vote était donné à certaines composantes importantes de notre sport. Il est important que le duo FRME-CLUB n’ait plus le monopole du destin de toutes les composantes des échecs marocains. Ces dernières, très marginalisées, doivent pouvoir dire ce qu’elles pensent.

2. Le Conseil des Sages
Voila un organe très utile en ces temps ou, à tord ou à raison, les étincelles s’allument et les esprits s’échauffent précipitamment avec les conséquences que l’on peut redouter. Avec une composition super très sélective (dans anciens présidents, joueurs et cadres de haut niveaux, etc.) leur consultation et leur avis sur un sujet chaud servira de pompier à éteindre le feu dans la mesure le recours à leur sagesse sera accepté par tous.

3. Le Conseil Fédéral
Cette structure doit reprendre son rôle de contrôle et de régulateur. C’est-à-dire examiner et approuver les décisions touchant à la programmation des compétitions, les décisions importantes du BF, les projets de nouveaux règlements, les appels contre les décisions du bureau fédéral ou des commissions, l’application des recommandations de l’assemblée générale, etc. Il sera composé des membres du Bureau Fédéral et des Présidents de Ligue. Toutes personnes utiles pourra participer aux travaux du Conseil mais sans le droit de voter. Le droit de vote est réservé uniquement aux présidents des ligues (C’est-à-dire les clubs et associations d’échecs marocains).

4. Le bureau Fédéral
Outre le fait d’appliquer la politique générale suivant les recommandations de l’Assemblée Générale, la gestion courante administrative et la supervision des compétitions nationales officielles ou autres actions de formation et de développement et de relations, le bureau fédéral aura une tâche de coordinateur et de contrôle générale sur la marche et l’évolution de notre sport aidé, en cela, par le Directeur Technique National et les commissions. Ainsi le bureau fédéral sera plus politisé, efficace et laissera les compétences travailler dans leur domaine respectif (sous son contrôle bien sur).

5. Le Directeur Technique National
Il s’agit ici de préciser le rôle du Directeur Technique National qui ne doit pas être un directeur administratif ou un homme à tout faire. Sa tâche est de penser et de présenter une politique sportive pour l’exercice en cours du bureau (4 années). De proposer les moyens de sa mise en ouvre. De proposer aussi les hommes qu’il faut à la place qu’il faut dans les commissions. Il agira également en coordinateur entre le bureau fédéral d’une part et les ligues et les commissions d’autre part, mais en restant toujours dans le domaine technique dans le cadre de la politique sportive approuvée par le bureau fédéral et le Conseil Fédéral.

6. Les Ligues
Outre les dispositions inscrites dans le statut de la FRME, les ligues devront avoir pour compétence :
• Relations avec les collectivités locales de leur région ;
• Relations avec la presse ;
• Discipline ;
• Arbitrage (Direction Régional de l’Arbitrage) ;
• Technique :(Classement, homologation (Tournoi de parties rapides et de parties cadencées n’incluant que les joueurs de la Ligue) ;
• Formation de l’élite régionale ;
• Organisation des compétitions régionales officielles (Eh oui !!!!!) ;
• Suivi administratif et financier de la politique nationale sportive à leur niveau (Leur président de la ligue siège de droit au Conseil Fédéral) ;

Note particulière : Il est plus que nécessaire que les ligues prennent du poids dans la structure fédérale. C’est une question qui fait l’unanimité, mais il faut la concrétiser enfin ! Dans cet esprit, je proposerais prochainement un projet de statut pour les ligues avec toutes les annexes organisationnelles. Pour moi, personnellement, nous devons revaloriser d’urgence les ligues (avec les clubs surtout).

7. Les Commissions Nationales spécialisées
Il serait très long, ici de présenter les propositions de règlement intérieur définissant le rôle et l’organisation pour chaque commission spécialisée (que je peux présenter en temps voulu, le cas échéant), je resterais sur des idées générales à titre de contributions personnelles.

7.1. La Commission d’Arbitrage (Ou Direction Nationale de l’Arbitrage)
Cette commission si elle avait tenue son rôle comme il le faut, il n’y aurait jamais eu de scandale de l’arbitrage marocain. Le laisser aller dans lequel elle se trouvait est franchement scandaleux. Il faut des gens compétents qui puissent restructurer l’arbitrage national. Avoir une indépendance de décision concernant les nominations des arbitres à telle ou telle compétition nationale. Ils doivent suivre la carrière de chaque arbitre marocain et décider en premier lieu des promotions ou des sanctions. Entreprendre une formation poussée et adéquates des nouveaux arbitres tout en mettant en place des stages de rafraichissement pour les anciens. Pourquoi pas des points de notation pour connaître ceux qui officient bien et ceux moins bien qu’il faudra remettre à niveau. Ainsi elle aura notamment pour principal tâche :
• D’assurer l’organisation de stages de formation d’arbitres, dans un souci de rigueur, de compétence d’uniformisation du savoir-faire et de réactualisation des connaissances
• D’assurer l’organisation de sessions d’examen (Sans examens, il n’y a pas d’arbitre digne de ce nom !!!)
• De tenir à jour un fichier national des arbitres marocains
• De siéger au sein de la commission d’éthique et de discipline et des règlements
• De gérer éventuellement son budget.

7.2. La Commission Technique
Sur le plan technique, cette commission aura un rôle très important en matière de gestion technique. La Commission technique doit avoir pour but :
• De contrôler toute la vie technique de la Fédération ;
• D’assurer l’amélioration du niveau des joueurs marocains par l’établissement d’une politique échiquéenne sur le plan technique en étroite concertation avec le directeur technique national ;
• D’assurer la gestion technique de la Fédération dans le cadre d’un budget voté par l’assemblée générale ;
• D’assurer la participation du Maroc dans les compétitions internationales et la sélection des joueurs marocains ; elle peut déléguer ses prérogatives à un Comité de sélection composé de 5 membres proposés par le Directeur Technique National ;
• De faire des propositions concernant les joueurs de haut niveau ;
• De veiller à ce que les manifestations organisées dans le cadre des activités de la Fédération respectent le minimum de conditions d’organisation et de confort acceptables, le respect des règles d’application des tournois, les appellations officielles et les cahiers des charges de la Fide et de la FRME ;
• D’établir le classement annuel (ELO national) ; • D’établir le calendrier Fédéral officiel des compétitions en concertation avec d’autres commissions concernées (notamment les stages de formations : cadre, arbitrage etc.…) ;
• De gérer la direction des tournois et leur homologation ;
• De conseiller les ligues qui feraient appel à elle ;
• D’établir un règlement pour les compétitions nationales et veiller à leur bonne organisation ;
• D’établir un règlement permettant d’accorder des titres de Maître Nationaux (qu’on a vite oublié) ;
• D’établir un programme d’action dans le secteur scolaire.

Note particulière : Cette commission illustre : « Le sport entre les mains des techniciens » On aura compris cette nécessité alors qu’auparavant le bureau fédéral monopolisait pratiquement tout : la gestion administrative, la gestion technique sans politique sportive, l’organisation des compétitions, la programmation, la communication, etc. Bref, la centralisation à outrance…

Dans les commissions, il faut éviter au maximum les doubles ou triple emplois. Un tel se trouve dans deux ou trois commissions ( ?). Il faut laisser la place aux gens qui veulent travailler. Et il y en a beaucoup. Pour la composition de cette importante commission elle peut se composer de 13 membres, 11 membres élus et deux membres de doit : le Président Fédéral et le Directeur Technique National.

Le Directeur Technique National propose les 11 membres élus de la Commission. Cette proposition doit être approuvée par le président fédéral puis par le Conseil Fédéral. Des chargés de mission peuvent être nommés pour une certaine période par le Directeur technique National.

7.3 La Commission d’éthique et de discipline et des règlements
Cette commission doit être composée de personnes ayant une formation ou une expérience dans le domaine des règlements. Le barème des sanctions disciplinaires doit être respecté. Il est inadmissible de décider des sanctions de 2, 5, 10 ou 20 ans sans rapport avec la réalité des faits incriminés. Il n’y a jamais d’avertissements, de blâmes. Rien que des suspensions brutes ! Des suspensions parfois déjà jugées avant le terme de la procédure. La composition de cette commission doit également faire débat sur le choix précis de ses hommes…Par ailleurs si la fédération possède des statuts, et un règlement des compétitions (à revoir) par contre elle ne possède pas de REGLEMENT INTERIEUR ! Et, encore moins, de charte d’éthique. Il faudra se pencher là dessus.

7.4. La Commission des statiques, d’évaluation du développement et des archives
Tellement Il est aberrant et honteux que nous ne possédions aucuns chiffres viables sur notre sport, autant la création de cette commission est nécessaire. Cette commission aura aussi un rôle important, celui de présenter une évaluation annuelle sur le développement de notre sport, avec chiffre à l’appui. Afin que les structures concernées puissent faire le recadrage correspondant si nécessaire. Avec un tel tableau de bord nous saurons ou nous allons et le cas échéant quelle direction prendre. A un travail donné correspond une production. A une production correspondant une croissance. Il faut le vérifier continuellement. Les archives constitue un matériel riche en données !

7.5. La Commission des Finances
Si chaque commission a un rôle important, la Commission des Finances en a encore plus. La recherche des nouvelles possibilités de ressources ponctuelles ou stables, le suivi des finances fédérales assurera une transparence et une confiance dans la gestion générale des finances de la FRME, les conseils aux ligues et clubs sur le comment faire pour se procurer des moyens financiers, etc., sont autant de tâches de labeurs nécessaires. Cette commission qui sera composée de 3 personnes, élues par le conseil fédéral qui en désigne le président pourra être chargé, aussi et surtout, d’examiner les comptes de la Fédération avant leur présentation à l’assemblée générale. Elle se réunit au moins une fois par an, en présence de l’expert comptable qui établit les documents financiers de la FRME. Elle vérifiera en particulier, selon les méthodes habituelles de gestion financière, l’existence de justificatifs pour les dépenses et la conformité et la rationalité des justificatifs avec les activités de la Fédération. Pourquoi pas, s’il n’y a rien à cacher, cela renforcera la crédibilité et la confiance qui nous manquent au sein de la Fédération.

7.6 La Commission de la Formation et de la documentation
La formation des cadres n’a jamais eu de commission pour mettre en place les éléments nécessaires à l’encadrement de nos cadres hautement marginalisés, alors qu’ils sont le maillon de base du progrès de notre sport. Pour éviter l’improvisation et avoir une vraie politique de formation qui nous fait cruellement défaut. Au moment où ce secteur et devenu l’un des piliers sans lequel aucune évolution solide ne peut avoir lieu. Quel sont les documents techniques que la FRME a mis à la disposition des cadres depuis ses dernières années ? Rien. Ici la commission a tout à construire.

7.7. La Commission de la communication et des relations générales
Cette Commission a déjà joué un rôle plus au moins efficace avec la presse nationale sans que l’on sache toutefois qui fait quoi. Il ne lui suffira plus de lancer des articles de presse en matière d’annonces ou de résultats de manifestations échiquéennes nationales. Des articles bien incomplets par ailleurs. Il lui faudra élargir son champs d’actions en veillant à informer la scène nationale échiquéenne et l’opinion publique sur les réunions de travail de toutes les structures fédérales, d’interviews régulières de responsables nationaux, de ligues, de clubs, cadres, joueurs, etc… Elle ne doit plus supporter « les passages à vides » ou les actions ponctuelles.

Par ailleurs le deuxième volet de sa charge à savoir les relations générales constitue une tâche stratégique dans la mesure ou son travail à ce niveau devra se baser sur la recherche des possibilités de partenariat, de soutien à nos joueurs et cadres, d’invitations de nos arbitres, d’échanges de cadres, etc… avec différentes Fédérations et organismes échiquéens de pays amis du Maroc ainsi que des contacts avec les commissions de la Fide (dont celle du développement des échecs).

Au plan national, il faudra approfondir la recherche de parrain, de sponsors, de mécène, de ministères, etc., afin d’élargir l’action Fédérale.

Voila, voila. Ceci dit, j’ajouterais :

La création des commissions officielles est du seul ressort du bureau fédéral devant lequel elles rendent compte de leurs travaux. Chacune de ces commissions comprend au moins un membre du Bureau fédéral.

Répétons-le : Pour maintenir la cohésion indispensable au fonctionnement de la Fédération, le bureau fédéral peut, sur proposition du Directeur Technique National, mettre fin aux fonctions d’un président ou d’un membre de commission s’il juge leur travail insuffisant ou non conforme aux objectifs de la fédération. C’est logique. A bas les coquilles vides !

Et les Clubs ?

Je crois qu’il est nécessaire que l’on se penche un peu vers les clubs. Examiner, étudier les possibilités de leur apporter un soutien moral, technique pour rehausser le rôle local. Rédiger à leur intention une charte des droits et des devoirs. Bref tenir compte de cette composante de base qui ne doit pas être laissé à elle-même dans les conditions présente, vivant dans de nombreux problèmes. Plus que la Fédération, la ligue à un rôle à jouer ici en coordination avec le bureau fédéral. Pensons à eux S.V.P. !!!

Note : Se peut-il que le président de la FRME, le Directeur National Technique et le président de la Ligue concernée puissent se déplacer souvent dans une localité pour rencontrer des responsables et élus locaux afin de les sensibiliser la nécessité de soutenir le ou les clubs locaux d’échecs ? je suis certain que cela donne des résultats en faveur des clubs concernés.

Prochainement : La Ligue.

 

Les structures

30 novembre 2007 , par Mohamed Moubarak Ryan

Bonjour Boujemâ,

Je voudrais saluer l’effort considérable que tu a consentis, pour réfléchir, concevoir, et proposer concrètement des docments précieux de travail, susceptibles de refonder la FRME et la doter de structures solides : démocratiques, modernes et fonctionnelles, à l’image de ce qu’on entreprend dans les pays développés en matière échiquéenne, notamment la France.

J’ai déjà évoqué cette question cruciale des statuts de la fédération à travers quelques articles et interventions...J’avais - notamment - relevé le fait que la plupart des anciens présidents de la fédération ont négligé ce point capital pour la marche et l’avenir de la fédération. je rappellais bien que monsieur Amazzal, a promis suite à son élection en 2001 de modifier en profondeur le statut de la FRME ; pour proposer après, une trop longue attente, un projet renforçant plutôt ses pouvoirs et prérogatives, avec un système d’élection hybride qui frôle le ridicule : Le président devra proposer immédiatement après son élection par l’"Assemblée Générale" une liste de 20 personnes, dont on devra choisir 12 noms ( 6 de la 1ère divsion, et 6 des autres...). Il a même supprimé le "Conseil Fédéral", instance médiane nécessaire entre l’AG et le BF, pour la remplacer par un "Conseil Consultatif" a carctère purement symbolique, qui ne l’a, par ailleurs, jamais réuni comme le stitpule le réglement de la fédération, c’est à dire deux fois par ans !

Monsieur Azzouzi qui proposa un projet de statut en bonne et due forme, estime que le Président devra être élu par un "collège électral". Cest une approche plausible, mais difficile à adopter en l’état actuel de la situation des échecs marocains qui a besoin d’un dirigeant compétent dynamique, qui sait proposer et choisir une équipe efficace, pourvu qu’elle soit investie, légalement, par l’Assemblée Générale, et donc qui assume sa responsabilité au vrai sens du terme.

Les compétences, les "substances grises" ne manquent pas dans notre pays, pourvu qu’il ait une volonté réelle de changer les choses et aller de l’avant.Cette importante question de refondation ou de modification des structures de la FRME, devra être, à mons sens, un préalable à l’élection du futur président est son bureau fédéral.Une commission devra être alors désignée pour proposer un texte qui soit clair, court et précis ; Alors que les points relatifs à l’organisation des compétitions nationales,des normes d’arbitrage, du fonctionnement des commissions techniques, du classement Elo, des cotisations etc...seront explicités dans le réglement intérieur de la fédération.

A mon avis, l’importance et l’intérêt de la double contribution de Messieurs Kariouch et Azzouzi est de sensibliser les clubs et les échéphiles marocains sur cette question vitale, et de gagner - surtout - un temps précieux, anticipant sur le travail que devra faire une commission spéciale, désignée par l’AG dans les plus brefs délais possibles.

Avec mes sincères amitiés

 

 Les structures

  • 30 novembre 2007 , par Boujemâ Kariouch
    • Bonjour Très Cher Maître,

      Effectivement c’est un travail de sensibilisation, mais aussi il s’agit de lancer des idées devant la necessité, pour ne pas dire l’urgence, de remodeler la structure de la fédération. Cette dernière a montré ses limlites.La gestion de l’ex-président n’a fait que soulignber cette exigence.

      J’ai à l’idée pour les prochains responsable qu’ils se mettrent en tête deux choses très importante en matière de procedure :

      1.Refondation de la FRME et donc des statuts et la création logique d’un règlement intérieur de la FRME intégrant toutes les structuresqui venaient à être crée. Dans un esprit de construction etd’adaptation à notre époque sur la basede la douleureuse expérience amazaliènne.

      2.Puis,là c’est important aussi, de faire le bilan àprès un ou deux, sur l’efficacité et l’efficience de ses changement.Ont-ils été salutaire ? Nous servent-ils ? Contribuent-ils au développement de notre sport ? etc... Et LE CAS ECHEANT(Je crois que cela sera à 100 %) réeffectuer les équilibrages adéquats. Au final nous auront, non pas une nouvelle construction parfaite, mais tout au moins nettement meilleur que ces dix ou vingt dernière années.

      Je pense que de cette façons nous agirons d’une manière intélligente.

      L’autre point essentiel est "avec qui" et "comment" et "à quel niveau" effectuer ces "changements".Ici je pense plus la base est large plus il aura consensus général.

      La période amazal a été illusoire à partir du début de sa présidence, amère et destructrice par la suite. C’est une pagede tournée.Pensons à l’avenir au delà des atagonismes inéhérents à la périodeamazal, serrons nous les coudes, unissons nous pour reconstruire le cadre, notre cadre, dans lequel nous sommes obligé de travailler.

      Les travaux de MM.Kariouch et El Azzouzi (je prépare une réponse à son projet de statut)tout aussi intéressant les uns que les autres,n’ontde porté que pour les idées qu’ils renferment surdesquestions de fond. Bien question forme,il faudras’adapter au cadre officiel.

      Cher Maître,je suis très heureux de ta précieuse intervention qui en quelques lignes a donné un sens à nos travaux et également à nos espoirs de changement,déjà enrichis par les encouragements et les apports nécessaires deM.Pierre Beiso.

      Avec toute ma fidèle amitié.

      Boujemâ Kariouch